Le ciment est un matériau de construction qui, grâce à la recherche, est devenu très versatile. Il est passé du rang de simple liant utilisé dans les travaux de maçonnerie au rang de matériau de haute décoration dans l’élaboration du béton ciré ou du béton imprimé. Le procédé de fabrication du ciment que nous connaissons tous commence par l’obtention des matières premières d’origine minéral.
Le mélange que produira l’homogénéisation de la matière première est appellé clinker. Il est composé de quatre éléments : carbonate de calcium (66%), silice (22%), oxyde d’aluminium (6%) et oxyde de fer (6%). Ces quantités peuvent varier légèrement en fonction de la qualité voulue et de l’usage qu’on fera du produit final.
Il existe aussi quatre façons d’obtenir du ciment : la voie sèche, la demi-sèche, la voie humide et enfin la demi-humide. Quel que soit le mode opératoire (en poudre ou en granules), on fait passer le mélange dans des fours à très haute température
(supérieure à 1400° C pour être calcinés et obtenir le clinker). À la sortie des fours, on refroidit brusquement le matériau par soufflerie. Après le refroidissement, on mélange le clinker dans des machines à haute pression avec des additifs choisis pour leurs différentes propriétés. Il peut s’agir de cendres, de calcaires et bien d’autres composants qui vont adapter le ciment à son usage final qui peut requérir, par exemple, une faible porosité, une meilleure maniabilité ou un séchage rapide.